L'Atelier de Beraka : les icônes peintes

Les boutiques de Théophile

Perpétuant une tradition séculaire et respectant les techniques originelles, les Bernardines d'Esquermes "écrivent" de magnifiques icônes, œuvres d'art autant qu'objets de prière.

Un atelier d'iconographie nommé Heraka

En hébreu, beraka signifie "rendons grâce". Rien d'étonnant que les sœurs cisterciennes bernardines d'Esquermes du monastère Notre-Dame-de-Bon-Secours, jouxtant la basilique du même nom, entre Tournai et Mons (Belgique), aient choisi ce nom pour leur atelier d'iconographie.   

Ces images peintes sur panneaux de bois, issues de la tradition de l'église d'Orient, sont en effet d'abord des objets de recueillement. Mais également de véritables œuvres d'art, que les sœurs "écrivent" en respectant scrupuleusement les techniques traditionnelles : sur le bois préalablement préparé est appliquée une toile encollée avec du Blanc de Meudon qui, après séchage et ponçage, reçoit des pigments mélangés à du jaune d'œuf rehaussés d'une véritable dorure (par exemple pour les auréoles ou pour certaines parties des visages). Peints à la mains (plusieurs dizaines d'heures sont nécessaires à la réalisation d'une seule icône !), de tailles variées, ces portraits ou scènes représentent des saints traditionnels et contemporains, des archanges, différentes Vierges ou encore La Trinité inspirée de la célèbre peinture du moine Andrei Roublev. L'atelier de la Beraka, qui accueille également des cours et des stages, produit une cinquantaine d'icônes environ chaque année.

L'atelier produit aussi des présentoirs (du style d'un calendrier, il compte 12 pages et autant de phrases de saint Bernard et peut servir de support à vos prières), des signets, ainsi que des cartes doubles, authentiques reproductions des icônes peintes à la mains par les sœurs.

Visionnez la vidéo du reportage ici !